Un petit dernier pour la route ?

Laurianne Deniaud, bien que socialiste, est quelqu’un de fantastique.
Courageuse et intègre, elle a fait partie des femmes qui ont soutenu Gaëlle Betlamini, et elle a subi les contre-attaques habituelles : plainte pour diffamation, accusation de complot politique, etc.

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Si vous ne savez pas de quoi je parle, vous pouvez déjà lire ce texte du collectif « ils ne nous feront pas taire ».

Laurianne a travaillé sur l’urbanisme, et avait déjà son activité de conseil dans le domaine. Suite aux élections municipales, elle a rejoint l’équipe de Michèle Rubirola à Marseille.

Mais la presse locale, qui a été de parti pris dans cette affaire de violence sexiste et sexuelle, en a profité pour donner une dernière claque avant son départ, après des dizaines d’articles de presse qui nous ont attaqué [1].

Dans un entrefilet pour parler de sa prise de poste, il est carrément dit que c’est une place pour « recaser » des anciens élues !

C’est étonnant que le même entrefilet n’ait pas été fait pour l’auteur (présumé, je ne souhaite pas avoir une plainte en diffamation moi aussi...) de violence, qui a lui aussi eu un poste, beaucoup plus rapidement, et je ne pense pas que ce soit sur ces compétences, contrairement à Laurianne Deniaud...

[1j’ai passé des nuits blanches, et pourtant je n’étais pas la plus exposée ! Je commence tout juste à me remettre de cet épisode douloureux