Une écologie industrielle comme le souhaite M. Samzun, c’est penser que la transition écologique ne passera que par de grandes industries : une vision très productiviste !

C’est totalement l’inverse de la pensée de l’écologie politique qui prône au contraire une production plus locale, plus proche des gens, plus décentralisée et plus petite. Accessible et compréhensible !

Par contre, l’industrie doit effectivement faire sa mutation. Elle doit avoir dans ses impératifs de ne plus dégrader l’environnement et la santé des riverain·es et des travailleur·ses.

C’est déjà en théorie le cas, mais il y a un tel manque de moyens qu’il n’y a pas assez de contrôles envers les industries polluantes (les ICPE. Et ses contrôles sont nécessaires, puisque quand ils sont fait, plus de 90% des ICPE ne respectent pas les normes !

Et nous parlons de contrôles qui sont déjà très light, avec seulement des contrôles visuels (on regarde l’installation), et l’impossibilité de s’entretenir avec les représentant·es du personnel !

D’abord augmenter les effectifs des contrôleur·ses.

Ensuite, augmenter significativement les amendes. Quand une usine qui fait des millions de bénéfices, et qu’une amende de quelques dizaines de milliers d’euros est donnée pour le non respect des obligations, quel intérêt pour l’entreprise d’investir pour ne plus polluer ?